Brest qui perd après huit matches sans défaite mais reste leader, Paris qui bat Marseille grâce à un grand Nenê et qui monte sur le podium, les équipes de têtes qui calent, les derniers qui s'imposent, le championnat qui se resserre par le bas, la première victoire d'Arles-Avignon, le but superbe de Ben Saada, un Jean-Louis Triaud désabusé... Cette douzième journée a été très animée. Le bilan du week-end.
- Le résumé
Cela se resserre encore plus au classement après cette douzième journée. Hormis Paris et Lille, aucune des équipes de tête ne s'est imposée, tandis que les trois relégables, Monaco, Lens et Arles-Avignon, ont également gagné. Entre Marseille (4e) et Lens (19e), il n'y a que cinq points. Le leader brestois, à l'image de Saint-Etienne et Rennes avant lui, pas su assumer ce statut, s'inclinant logiquement par un Lille qui a enfin réalisé un match plein (3-1). Les Bretons restent néanmoins en tête. Derrière, ni Rennes, ni l'OM, ni Saint-Etienne n'ont su en profiter, et le grand gagnant du week-end est le Paris SG, qui monte sur le podium grâce à sa victoire dans le clasico.
- Le match
> Paris SG – Marseille (2-1). C'était le choc de cette douzième journée, une rencontre attendue depuis longtemps. Et à la polémique de l'interdiction de déplacement des supporters marseillais au Parc des Princes s'est ajoutée celle du retard des joueurs de l'OM, contraints d'arriver au stade une heure avant la rencontre. Mais sur le terrain, Paris a remporté une victoire méritée, emmené par son ailier brésilien, Nenê. Le PSG a aussi profité du réveil de sa paire d'attaquants, Erding et Hoarau, tous deux buteurs, pour prendre un avantage décisif dans les vingt premières minutes. Lucho allait bien réduire le score, mais l'OM manqua de folie en seconde période pour égaliser. Cela faisait six ans que Paris n'avait plus battu Marseille au Parc, la série noire est brisée.
- L'équipe
> Arles-Avignon. Les joueurs de Faruk Hadzibegic ont remporté leur première victoire de la saison, au terme d'un match fou face à Caen (3-2). Il y a incontestablement du mieux dans une équipe qui commence à se stabiliser, bien aidé par les bonnes performances de Camel Meriem au milieu de terrain. Reste que les Provençaux ont toujours huit points de retard sur les deux autres relégables, Lens et Monaco, qui ont eux aussi gagné. Mais la confiance aidant, il faudra se méfier de l'ACA dans les semaines à venir.
- Les joueurs
> Nenê. L'ancien Monégasque est bel et bien la très bonne pioche du recrutement estival parisien. Comme depuis le début de la saison, il a été intenable sur son côté gauche mais aussi dans l'axe, à l'image des deux buts parisiens face à l'OM, dans lesquels il est directement impliqué (auteur du tir repoussé par Mandanda et repris par Erding sur le premier, passeur décisif d'une louche au dessus de la défense marseillaise sur le second). S'il confirme ses bonnes prestations sur l'ensemble de la saison, Nenê pourrait permettre aux Parisiens d'avoir de belles ambitions dans ce championnat.
- Le but
> Chaouki Ben Saada (Nice). Le milieu offensif niçois a inscrit dimanche le deuxième but de son équipe lors de la victoire face à Toulouse (2-0), d'une superbe frappe enroulée du gauche dans la lucarne de Valverde, le portier toulousain. Retrouvez ce but en vidéo (à partir de 13') :
- Le chiffre
> 832. C'est le nombre de minutes d'invincibilité de Steeve Elana, le gardien brestois, qui a finalement dû s'incliner (et à trois reprises) à Lille, sur le premier but de Moussa Sow. Double fin de série, donc, pour Brest, qui restait sur huit matches sans défaite et sans encaisser de buts. La puissance offensive lilloise, symbolisée par les trois buts marqués par les attaquants nordistes (Sow, Gervinho, Hazard), a mis a mal l'arrière-garde bretonne.
- La déclaration
« Les joueurs sont passifs, sénateurs, comme si tout allait s'arranger parce qu'on est supposés meilleurs. (...) Je voudrais qu'il y en ait un qui foute une beigne à un coéquipier, comme à Milan (en référence à l'altercation Ibrahimovic-Onyewu), le jour où il dort sur le terrain. Peut-être que ça les réveillerait. Une bonne bagarre entre eux, pour les réveiller, je ne vois plus que ça ! », de Jean-Louis Triaud, le président des Girondins de Bordeaux, passablement énervé après le match nul de son équipe contre Valenciennes (1-1).
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