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PL, 17e journée - Manchester maître de son sujet face à Arsenal

Le deuxième choc de la 17e journée de Premier League, après le Tottenham – Chelsea (1-1) de dimanche, opposait le leader Arsenal à son dauphin (avant la victoire de Manchester City à West Ham, 1-3), Manchester United. À Old Trafford, les Gunners voulaient démontrer qu'ils étaient capables de répondre présent lors des grands rendez-vous. Occasion manquée, MU ayant totalement maîtrisé la rencontre pour l'emporter sur un but de Park (1-0).



- Le but

1-0, 41e : Sur une déviation de la tête de Fletcher, Nani débordecôté droit, repique dans l'axe et tente une frappe. Clichy détourne, mais le ballon revient sur Park, dont la tête trompe Szczesny.

Les dispositifs de Manchester United et Arsenal au coup d'envoi.

- Les moments forts



Patrice Evra avait lancé les hostilités en fin de semaine dernière, déclarant qu'Arsenal n'était qu'un « centre de formation », que Manchester était bien plus expérimenté, plus puissant. Cette provocation aurait pu révolter les Gunners, mais la réalité du terrain a donné raison à l'arrière gauche français, tant Arsenal s'est montré timide et inoffensif à Old Trafford, à l'image d'un Samir Nasri très discret, bien loin de son niveau de ces dernières semaines. Fabregas de retour de blessure mais sur le banc, on attendais l'ancien Marseillais au tournant. Il n'a pas existé, comme ses coéquipiers, face au milieu de terrain renforcé et très travailleurs mis en place par Sir Alex Ferguson, qui avait décidé de ne pas titulariser Berbatov, laissant Rooney seul en pointe.

Imprécisions techniques

D'entrée, Manchester prit à la gorge des Gunners timides. Fébrile dans son jeu au pied, Szczesny, pour son baptême du feu en Premier League, mettait son équipe en difficulté à plusieurs reprises. Mais hormis sur des frappes lointaines faciles pour le portier polonais, MU peinait à se montrer réellement dangereux. Arsenal entra peu à peu dans le match, mettant plus d'intensité dans les duels, défiant Manchester sur l'un de ses points forts : le défi physique. Nasri discret sur le côté droit, c'est Rosicky qui menait le jeu dans l'axe. Mais aux abords des vingt derniers mètres, les hommes d'Arsène Wenger manquaient de précision et de conviction pour inquiéter le solide bloc mancunien. Surtout, ils peinaient à développer leur jeu vif, fait de passes courtes et rapides. De leur côté, les Red Devils se reposaient sur un jeu direct, de longs ballons vers Rooney, soutenu par les milieux de terrain pour la récupération des deuxièmes ballons. La défense d'Arsenal semblait solide, malgré une première grosse alerte sur une volée de Nani juste à côté, suite à un mauvais renvoi de Squillaci (22e). Surtout marquée par les imprécisions techniques et les mauvaises passes, la première période était pauvre en occasions. Et pour cause : durant les quarante-cinq premières minutes, les deux équipes manquèrent un total de 53 passes dans les trente derniers mètres adverses. C'est avec beaucoup de réussite que Manchester ouvrit le score, sur une tête de Park suite à une frappe de Nani déviée par Clichy (1-0, 41e). Pas forcément mérité, mais MU paraissait plus puissant qu'Arsenal, parfois trop tendre dans les duels.

Rooney manque le break

Après la pause, Manchester débuta fort à nouveau, avant de laisser la possession du ballon aux Gunners. Très solides défensivement, à l'image d'une charnière centrale Ferdinand – Vidic jamais prise à défaut, et grâce à l'activité de Fletcher, Carrick, Anderson et Park dans l'entrejeu, les Red Devils contenaient parfaitement les timides offensives adverses. Malgré un Sagna très actif sur son côté droit, les Londoniens peinaient à se montrer dangereux. Seule une frappe de Nasri (56e) mis Van der Saar à contribution. Un bien maigre bilan, qui atteste de la stérilité de la domination d'Arsenal, toujours aussi imprécis dans les trente derniers mètres, malgré les entrées de Fabregas et Van Persie. Manchester aurait même pu faire le break en contre, et obtint un penalty pour une main de Clichy dans la surface. Mais, comme un hommage à David Beckham, présent dans les tribunes d'Old Trafford, Wayne Rooney envoya le ballon dans les nuages (74e). Manchester géra ensuite la fin de rencontre, et Rooney manqua à nouveau le 2-0, son lob étant détourné par Szczesny (86e). Arsenal a manqué de conviction dans ses offensives pour bousculer un Manchester United solide, qui reste invaincu après seize rencontres de Premier League.

Les Red Devils réalisent une très belle opération à la faveur de cette victoire. Ils prennent en effet la place de leader à Arsenal, sur qui ils comptent désormais deux points d'avance avec un match en moins. Sans être brillant, Manchester a de nouveau prouvé sa solidité et sa faculté à remporter les matchs importants. Pour les Gunners, le constat se répète de saison en saison : trop tendres, trop timides. Ils ont en partie donné raison à Patrice Evra.

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