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L1, 15e journée - Marseille frappe un grand coup

Nouveau changement de leader à l'issue de la quinzième de journée de Ligue 1, c'est cette fois Marseille qui prend les commandes, profitant des contre-performances des autres équipes de tête. Le choc entre Lyon et Paris a tenu toutes ses promesses, mais nous a aussi offert le but gag du week-end. De son côté, Bruno Grougi a mené Brest à la victoire, tandis que Franck Dumas a eu des mots durs envers ses joueurs, à nouveau battus. Le bilan de cette 15e journée.





- Le résumé

Cette quinzième journée a été marquée par les relatives contre-performances des équipes de tête. Car parmi les dix premiers avant les rencontres de ce week-end, seuls Marseille, large vainqueur de Montpellier (4-0), et Brest, tout aussi convaincant face à Lens (4-1), se sont imposés. Les Olympiens en profitent pour prendre la tête malgré leur match en retard, Lille, Paris, Bordeaux et Lyon ayant dû se contenter de résultats nul, et Rennes s'étant incliné à Lorient dans le derby breton (2-0). Derrière, Valenciennes, qui a disposé aisément d'Arles-Avignon, se donne de l'air, tandis que Nice, Nancy et Monaco restent sous pression après leurs matchs nuls. Dans la zone rouge, Caen (sèchement battu à domicile par Sochaux, 0-3) et Lens inquiètent.

- Le match

> Lyon – Paris (2-2). Assurément la plus belle rencontre du week-end, surtout en seconde période. Dans ce match très ouvert, ce sont d'abord les Lyonnais qui ouvrirent les hostilités grâce à Cissokho (1-0, 54e). Mais Paris ne tarda pas à réagir, et égalisa par l'inévitable Nenê (1-1, 63e). Les occasions se succédaient, notamment pour l'OL (qui a frappé 26 fois au but), mais ce sont les joueurs de la capitale qui allaient inscrire ce qu'ils pensaient être le but de la victoire. Cissokho se transformait en héros malheureux, coupable d'une faute sur Nenê dans la surface qui lui valut d'être expulsé. Hoarau transformait le penalty (1-2, 82e). Mais Edel allait offrir l'égalisation à Lyon, manquant son dégagement. Une offrande exploitée par Gomis (2-2, 87e, voir par ailleurs). Sessegnon puis Gomis eurent ensuite chacun une balle de match, mais manquèrent le cadre.

- L'équipe

> Marseille. L'OM semble avoir trouvé la bonne carburation, comme l'illustre leur victoire convaincante face à Montpellier (4-0). Si les Marseillais ont été dominés en début de seconde période, le troisième but signé Valbuena a scellé leur victoire et leur prise de pouvoir en Ligue 1. Les hommes de Didier Deschamps, qui comptent un match en retard qu'ils disputeront ce mercredi soir, ont frappé un grand coup. Le métronome olympien, Lucho Gonzalez, monte en puissance, et c'est toute l'équipe qui profite de son talent. Le seul bémol du week-end, néanmoins, la grave blessure au genou de l'arrière droit espagnol Cesar Azpilicueta, dont la saison est d'ores et déjà terminée.

- Le joueur

> Bruno Grougi (Brest). Déjà brillant l'an passé lors de l'épopée brestoise en Ligue 2, l'ancien Clermontois a réussi son adaptation à la Ligue 1, en atteste son match plein face à Lens (4-1). Double buteur, il fut aussi double passeur. Un coup franc déposé sur la tête de Poyet, un corner sur celle de Baysse, et le milieu de terrain formé à Caen avait déjà mis son équipe sur de bons rails. Pas rassasié pour autant, il allait s'offrir un doublé sur une frappe croisée et une déviation de la tête. Il est l'un des éléments clés du système mis en place par Alex Dupont depuis le début de la saison, et pas étranger à la réussite des Bretons.

- Le but

> Bafétimbi Gomis (Lyon) contre Paris. C'est le but gag du week-end en Ligue 1. Alors que son équipe tient une belle victoire à Lyon, le gardien parisien Edel manque complètement son dégagement, qui atterrit dans les pieds de Gomis. L'attaquant lyonnais ne se fait pas prier pour profiter de cette erreur et offrir l'égalisation à l'OL. Le but (à partir de 5'04) :


- La décla

« Peut-être que le football a changé depuis que j’ai arrêté mais à mon époque, on avait affaire à des mecs. J’ai connu des moments difficiles dans certains clubs, mais on avait une chose qui nous a souvent sauvés, c’est le courage et la volonté. » Franck Dumas, l'entraîneur de Caen, dépité après la nouvelle déconvenue de son équipe face à Sochaux (0-3).

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