Manchester City recevait Bolton à l'occasion de la 16e journée de Premier League. Les Citizens n'auront que ponctuellement brillé face à Bolton, mais ont su assurer l'essentiel avec une victoire (1-0) qui leur permet de revenir à un point de Chelsea, tenu en échec par Everton (1-1). Les hommes de Roberto Mancini devront néanmoins être plus régulier sur l'ensemble d'une rencontre pour espérer quelque chose cette saison.
- Le but
1-0, 4e : Yaya Touré se joue de Knight et lance Tevez dans la profondeur. L'attaquant argentin crucifie Jaaskelainen d'un plat du pied dans le petit filet.
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| L'organisation de Manchester City et de Bolton. |
Face à Bolton, Manchester City a réalisé une prestation dans la lignée des précédentes : inspirés en début de chaque période, les Mancuniens ont aussi été apathiques à chaque fin de mi-temps. Reste que le but rapide inscrit par Carlos Tevez, bien lancé par Yaya Touré (1-0, 4e) leur a permis de décrocher une victoire précieuse compte tenu de la contre-performance de Chelsea.
Double visage
Les hommes de Roberto Mancini ont attaqué cette rencontre tambour battant, Tevez alertant une première fois Jaaskelainen (2e) avant son ouverture du score. Auteurs de beaux mouvements collectifs, les Mancuniens peinaient néanmoins à se montrer dangereux. Car après un intense premier quart d'heure, marqué par une circulation rapide et fluide du ballon, leur jeu a peu à peu perdu en intensité. Seuls Tevez puis Zabaleta ont inquiété Jaaskelainen (37e). Bolton, transparent en début de match, a au contraire été plus agressif dans les duels, plus discipliné dans le pressing, et plus efficace à la récupération du ballon. La dernière demi-heure de la première période a clairement été à l'avantage des Wanderers, même si la seule occasion fut un coup-franc lointain de Petrov (17e). L'imprécision dans la dernière passe et l'abus de longs ballons ne leur ont pas permis de mettre Hart à contribution. Pourtant, Manchester City avait perdu de sa superbe, et le décalage entre le début et la fin du premier acte était flagrant.
Bis repetita
A l'image de la première mi-temps, Manchester City mit Bolton sous pression dès le retour des vestiaires. Sous l'impulsion du génial David Silva, très à l'aise quand il repique dans l'axe depuis le côté droit pour se mettre sur son bon pied, les Citizens se créèrent une flopée d'occasions. Mais ni Silva lui-même (49e, 60e sur la barre), Zabaleta (54e), ni Balotelli (57e sur le poteau, 58e), ni Kolarov (67e, 76e) ne parvinrent à tromper Jaaskelainen. Les montées des arrières latéraux Kolarov et Zabaleta, la puissance de Touré et la technique de Silva faisaient mal aux Wanderers. Mais après avoir laissé passer l'orage, Bolton reprit les choses en main à l'heure de jeu. Comme en première période, ils mirent plus d'intensité, plus d'agressivité dans le pressing. Mais toujours aussi imprécis dans les derniers gestes, les hommes d'Owen Coyle n'inquiétèrent pas plus Hart qu'en première période, malgré quelques ballons chauds dans la surface. L'expulsion de Kolarov (78e) sembla compliquer les affaires de City, qui faillit même concéder l'égalisation sur une sortie aérienne totalement manquée de son gardien, forçant Kompany à dégager sur la ligne le ballon qui filait vers le but (88e). Mais la défense mancunienne tint bon pour préserver l'essentiel. Frustrant pour Bolton, qui est loin d'avoir démérité, mais a manqué de génie dans les phases offensives.
- L'homme du match
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| David Silva |
- Le chiffre
> 1. Bolton n'a cadré qu'un seul de ses treize tirs. Insuffisant pour espérer égaliser.
> 1. Bolton n'a cadré qu'un seul de ses treize tirs. Insuffisant pour espérer égaliser.
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